Aujourd’hui, il est question d’Unreal. Une série plus que prometteuse déjà reconduite pour une deuxième saison.
Le pitch : Sous fond d’une téléréalité qui rappelle fortement le Bachelor, Unreal nous dépeint les dessous du show. Nous suivons Rachel (la madame de la photo), qui, après un sérieux burn out, revient prendre son poste de productrice. A ses côtés, des personnages hauts en couleurs comme Adam Cromwell, séducteur à l’accent british « yummyyy » ; ou la productrice en chef Quinn, qui savoure les vengeances plutôt glaciales. L’envers du décor nous permet d’entrevoir toutes les ficelles tirées, les actes probablement pas manqués.
Préparez vous car, désormais, tout est possible. La manipulation est reine.
J’ai toujours été fascinée par l’aspect psychologique de ces téléréalités. Comment, en l’espace de quelques secondes/épisodes, de multiples relations s’enlacent et se délacent sous nos yeux. Quelles motivations ont ces jeunes femmes ? Jusqu’où va le jeu ? Où commencent les vrais sentiments ?
A l’heure où j’écris cette chronique, le sixième épisode vient de s’achever devant des yeux écarquillés. Si un médecin se tenait près de moi, il aurait certainement l’impression d’avoir une marathonienne à ses côtés. Le pouls en alerte, la pupille dilatée, Unreal vous embarque dans un « rollercoaster » d’émotions avec un seul mot aux lèvres : « NONNNNNNNNN ». Un niveau émotionnel digne d’un épisode de GOT, cette série vous happe. En témoigne l’expérience d’une amie qui a littéralement passé la journée à regarder les dix épisodes.
La trame de fond établie, on se questionne. Comment autant de superficialité, autant de mensonges mis à jour par la caméra peuvent dégager un réalisme aussi frappant. Une sacrée claque sauce piquante, le tout relevé par le jeu des acteurs. Car oui, tout est faux semblant. Un seul mot d’ordre : « Good TV », et tout est bon pour atteindre ce but… littéralement TOUT. Je ne rentrerai pas plus dans les détails car ce serait ôter à vos petites mirettes tout le brûlant du show. Cependant, on peut déjà mettre en avant les nombreuses thématiques assez rudes qui y sont traitées comme l’alcoolisme, les troubles psychologiques et alimentaires, les relations abusives, l’adultère, le deuil…
Âme sensible, ne pas s’abstenir, et j’en parle en état de cause.
Pour en revenir aux acteurs, la tête d’affiche n’est autre que Shiri Appleby. Si ce nom ne vous dit rien, rafraichissez votre sérietheque car pour tous les nostalgiques, elle tenait le rôle de Liz Parker dans Roswell, aux côtés d’une non moins connue Katherine Heigl. Plus récemment, elle a tenu le rôle principal de Life Unexpected tristement annulée au bout de deux saisons. Shiri incarne le rôle de Rachel à la perfection. Celle-ci voit ses déboires brutalement étalés sous les feux des projecteurs. Tout comme les candidates, Rachel devient le miroir d’une société qui veut toujours plus de sensationnel jusqu’à s’en oublier elle-même. Autour des dramas habituels d’ex-petit ami, de mère psychologue et psychotique ou encore d’ « evil bitch », se tisse alors un combat interne. Rachel a-t-elle encore une once d’intégrité ?
Ce coup d’œil de l’autre côté de l’écran ne vous ménagera pas… Hyperventilation garantie.
WARNING ! Unreal peut causer de sérieux déchaussements de mâchoires. Sur ce, 4 épisodes m’attendent.
PS : Depuis l’écriture de cet article, la saison une a largement été bingewatchée, digérée et la saison deux savourée.
Bien à vous, AccioGeekette.